19 février 1539 : Réformation du Domaine à Rosporden

Almanach

Calendrier : Julien (ancien style) : Il faut attendre Pâques pour changer de millésime !

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Contexte : Le 20 novembre 1539, deux commissaires de la Chambre des Comptes de Bretagne, maîtres Jehan HUX et Anthoine DESSEFORT ont été envoyé en mission à Concq, Foesnant et Rospreden pour besogner à la Réformation des Recettes (Finances royales) de ces lieux et pour bailler [attribuer] les maisons et les terres inoccupées ainsi que celles occupées ou usurpées sans titre, ou déjà attribuées par des gens qui n’avaient pas le pouvoir de le faire. Ils ont quitté Nantes le 15 janvier 1539 et ont commencé leurs opérations le 20 janvier suivant du côté de Concarneau. Nota : - À cette époque on attendait Pâques pour changer de millésime ! En ce début d'année ils étaient donc toujours en 1539 !    Mais nous dirons (1540 n.st.) , nouveau style. - Les titres en italique semblent avoir été ajoutés 1641 à l'occasion de la Réformation suivante... - Pour certaines pages le texte de la transcription est resté très proche de l'original de 1540 ; pour d'autres il a été sustantiellement modernisé ! Ce jeudi 19 février 1539 (1540 n.st.), les commissaires sont à Rosporden.

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Source : Arch. départ. de Loire-Atl. - B 1236   [s] [folio 170, recto] Du dixneuffiesme jour de febvrier l'an mil cinq cens trante neuff Parc en Braer 388 Un parc et pièce de terre, clos, nommé Parc an Braheer joignant les Justices patibulaires de Rospreden, contenant environ deux journaulx de terre ; lequel a été mis à prix à deux souls six deniers pour chacun journau, de taille [et] convenant congéable, par chacun an, par Allain Floch ; à quoi il a été reçu. Et la chandelle sur ce allumée. À l'estaincte d'icelle lui est demeuré pour lui et ses consorts. Et pour ce :      v s. Losten an Feunteun Coz 389 Un autre parc et pièce de terre appelé b>Losteñ an Feunten Coz qu'occupe Yvon Le Goapezre, ferant d'un endroit sur le grand chemin de Rosporden à Run an Lan et d'autre endroit sur un parc que tient Glazren Le Goapezre, d'autre endroit sur un petit ruisseau d'eau qui dévale de la fontaine appelée an Feunten Coz à un gué appelé Roudoez An Eseñ et d'autre endroit sur un parc que tient Guillaume Coz dit David. Icelui parc contenant deux journaulx de terre. Lequel parc a été mis à prix par Regné Le Garrec à trois souls quatre deniers monnoye chacun journau. À quoi il a été reçu. Et la chandelle <[folio 170, verso] sur ce allumée, ont gecté maître Pierres Lor deux deniers sur chacun dit journau, Yvon Le Goapezre un denier. Sur quoi, à l'estaincte de la chandelle est demeuré audit Yvon Le Goapezre comme dernier gectant [enchérisseur] pour le prix de trois souls sept deniers paour chacun journau de taille et convenant. Et pour ce :      vii s. ii d. Parc près de Rodoez an Ezen 390 Un autre parc que tient Glazren Le Goapezre, joignant ledit parc précédent d'un endroit, d'autre endroit sur [le chemin de ?] Run an Lan à Rospreden, d'autre endroit sur un gué appelé Rodouez an Esen contenant un journau et demi de terre. Lequel parc a été mis à prix par Ernault Le Goapezre à dix souls de taille [et] convenant congéable. Sur quoi, la chandelle allumée est demeuré à l'estaincte d'icelle audit Goapezre pour ledit prix de dix souls. Et pour ce :      x s. Parc en Feunten Coz, supra 391 Un autre parc appelé Parc an Feunten Coz, à présent occupé par Yvon Le Ros de Coetcon [Coat Conq], ferant d'un endroit sur le ruisseau d'eau qui dévale de la fontaine appelée an Feunten Coz au gué appelé Rodouez an Eseñ contenant ledit parc trois journaux et demi de terre. Lequel a été mis à prix par Yvon de La Porte à deux souls un denier chacun journau [folio 171, recto] de taille et convenant congéable. À quoi il a été reçu. Sur quoi ont gecté Guillaume Coz deux deniers, Michel Phelippes deux deniers, Olivier Le Duc six deniers, Yvon de La Porte un denier. Sur quoi, à l'estaincte de la chandelle, comme dernier gectant, est demeuré audit de La Porte pour le prix de quatre souls monnoye chacun journau. Et en l'endroit ledit de La Porte a associé maître Loys Kerbleizec en une moitié de ladite baillée. Et partant [en conséquence] ensemblement l'un obligé pour l'autre et chacun pour le tout, ont promis [de] payer la taille dudit parc par chacun an montant à la somme de quatorze sous. Et pour ce :      xiiii s. Parc en Poulglas 392 Un autre parc appelé Parc an Poulglas contenant trois journaulx de terre, tant en pairie que en terre chaude, aboutissant sur le Petit Estang de Rospreden, d'autre endroit sur le Grand Chemin de Rospreden à KemperCorentin, d'autre endroit sur terre à Keranbocze, d'autre endroit sur un parc appelé Parc an Coet. Lequel parc a été mis à prix par Michel Phelippes à trois souls monnoye chacun journau de taille [et] convenant congéable. À quoi il a été reçu. Et sur ce, la chandelle allumée ont gecté maître Jehan Le Briz six deniers sur chacun journal [folio 171 verso], ledit Michel Phelippes six deniers. Sur quoi à l'estaincte de la chandelle demeura audit Phelippes pour le prix de quatre souls monnoye chacun journau. Et pour ce :      xii s. Menes Kervily 393 Une montagne et pièce de terre froste nommée Menez Kervilly autrement Menez an Ty Nevez joignant d'un endroit sur le chemin du bourg d'Elyent à Locmaria an Hent, d'autre endroit sur un village appelé Ty an Signour appartenant au Roy notre seigneur, d'autre endroit sur le chemin menant dudit bourg d'Elyent au village de Keruzon [Kerhuon] et d'autre endroit sur terres du village de Kervilly. Au haut de laquelle montagne y a une motte en forme d'une bastille. Contenant ladite montagne tous chemins rabattus neuf journaulx de terre. Laquelle a été mise à prix par Mahé Le Roy à dix deniers monnoye de taille et convenant congéable par chacun journau de terre. À quoi l'avons reçu. Et sur ce, la chandelle allumée, on gecté maître Jehan Gouyn six deniers monnoye, maître Jehan Le Briz un denier, ledit Mahé Le Roy un denier. Sur quoi, à l'estaincte de la chandelle demeura [folio 172, recto] audit Le Roy pour ledit prix de dix-huit deniers monnoye chacun journau de taille et convenant congéable par chacun an montant à la somme de : xiii s. vi d. Frostage entre Quililué et Boulouen 394 Un frostage étant entre le village de Kerileue [Kerlué] et le village de Boulouen, joignant d'un endroit sur le Grand Chemin de Rospreden, d'autre endroit sur terre à Coetforñ, et d'autre endroit sur le martray et issues dudit village de Bollouen, le chemin qui conduit dudit Rospreden à Coray entre deux. Contenant ledit frostage quatre journaulx de terre. Lequel a été mis à prix par Allain Le Rest à deux souls six deniers monnoye chacun journau, de taille et convenant congéable. À quoi il a été reçu. Et la chandelle sur ce allumée, a gecté Clémens Le Berre six deniers monnye sur chacun dit journau de terre. Sur quoi, à l'estaincte de la chandelle, demeura audit Berre à trois souls monnoye chacun journau. Et pour ce :      xii s.

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