T:174010201000FR29049047 Presbytere d'Elliant : Différence entre versions

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Nota : Le jour même du décès du recteur, un greffier avait fait le recensement minutieux, pièce par pièce, de tous ses effets et biens meubles (miroir, thermomètre, tête à perruque, réserve de vin et de blé noir, entre autres).<br />
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Nota : Le jour même du décès du recteur, un greffier avait fait le recensement minutieux, pièce par pièce, de tous ses effets et biens meubles (miroir, thermomètre de salon, tête à perruque, réserve de vin et de blé noir, entre autres).<br />
 
Ce document permet de visualiser comment étaient occupés les bâtiments principaux à cette époque.<br />
 
Ce document permet de visualiser comment étaient occupés les bâtiments principaux à cette époque.<br />
 
Vous pourrez consulter cette liste <span class="plainlinks">[https://www.milamzer.bzh/wiki/V:174006261000FR29049043_Presbytere_d%27Elliant [ ICI ]]</span>.
 
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Version du 25 juillet 2023 à 09:47


Nous sommes le 20 octobre 1740 au Manoir presbytéral d'Elliant


Yves Le Roux, recteur d'Elliant, est décédé il y a quatre mois, le 26 juin 1740, à l'âge de 62 ans.
Un nouveau recteur, Louis de La Marche, licencié en Sorbonne, a été désigné pour le remplacer.

Comme ses précesseurs il va occuper le presbytère et profiter de son jardin.
C'est la paroisse qui est propriétaire de ces biens.
Mais, traditionnellement ou légalement, ils sont mis à la disposition du Recteur.

Avant d'entrer dans les lieux, le nouvel arrivant demande que tout soit en bon état : normal.
Il va donc falloir effectuer de nombreux travaux de rénovation.
Et les frais engagés seront imputés à la succession du recteur défunt !
Autant en moins pour ses héritiers...

On aurait peut-être pu trouver un accord amiable avec ceux-ci pour déterminer une enveloppe globale ?
Mais cela n'a pas été possible...

Si bien que le juge de Concarneau à demandé un Procès-Verbal décrivant et estimant précisément toutes les réparations à effectuer.

C'est ce qui a déclenché l'intervention de trois experts sur les lieux, ce 20 octobre 1740.

À la première réunion de travail au presbytère, ils sont bien dix personnes :

  • Corentin François Parquer, procureur au siège royal de Concarneau.

Il veille à la bonne exécution de la sentence judicielle du juge et à la régularité des opérations, au nom du Roy.

  • Pour la partie des héritiers :

- Guillaume et Ollivier Le Roux ; pour eux-mêmes et leurs co-héritiers,
- Jean-François Billette, leur procureur (consultant),
- Gérard de Kerven, écuyer, expert noble, l'expert qu'ils ont choisi.

  • Pour la paroisse :

- Jacques Rannou, procureur spécial et marguillier de la paroisse,
- Tanguy Hervé, son procureur (consultant),
- Michel Ninon, l'expert qu'ils ont choisi.
Celui-ci est d'Esquibien.

  • Un expert "tiers" pour départager les deux premiers experts le cas échéant :

- Guénollé Billette, sieur de la Villeneuve.
Il est des faubourgs de Concarneau.

  • Louis de La Marche, le nouveau recteur qui attend pour s'installer...
  • Et pour tout enregistrer, un greffier, pas identifié pour l'instant.

Après cette première prise de contact certains s'absenteront peut-être, laissant travailler les experts ?

Et il faudra à ceux-ci cinq journées de travail pour tout examiner méticuleusement !


Nota : Le jour même du décès du recteur, un greffier avait fait le recensement minutieux, pièce par pièce, de tous ses effets et biens meubles (miroir, thermomètre de salon, tête à perruque, réserve de vin et de blé noir, entre autres).
Ce document permet de visualiser comment étaient occupés les bâtiments principaux à cette époque.
Vous pourrez consulter cette liste [ ICI ].

 
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[ Version mise en forme ]