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| − | Stendhal | + | Stendhal récupère du <i>Syndrome de Florence</i> qui l'avait frappé la veille :<br /> |
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| − | "Ce soir, assis sur une chaise de paille en avant du café, au milieu de la grande place et vis-à-vis le <i>Palazzo Vecchio</i>, la foule et le froid, fort peu considérables l'un et l'autre, ne m'empêchaient point de voir tout ce qui s'était passé sur cette place. C'est là que vingt fois Florence essaya d'être libre, et que le sang coula pour un constitution impossible à faire marcher. <b> | + | "Ce soir, assis sur une chaise de paille en avant du café, au milieu de la grande place et vis-à-vis le <i>Palazzo Vecchio</i>, la foule et le froid, fort peu considérables l'un et l'autre, ne m'empêchaient point de voir tout ce qui s'était passé sur cette place. C'est là que vingt fois Florence essaya d'être libre, et que le sang coula pour un constitution impossible à faire marcher. Insensiblement <b>la lune, qui se levait</b>, est venue marquer sur cette place si propre la grande ombre du <i>Palazzo Vecchio</i>, et donner le charme du mystère aux colonnades de la galerie</b>, par dessous lesquelles on aperçoit les maisons éclairées au-delà de L'Arno.<br /> |
Sept heures ont sonné au béfroi de la tour;..."<br /> | Sept heures ont sonné au béfroi de la tour;..."<br /> | ||
| − | Rome, Naples et Florence par M. de Stendhal, édition 1826, p. 109 | + | <br /> |
| + | Rome, Naples et Florence par M. de Stendhal, édition 1826, p. 109<br /> | ||
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Jeudi 23 janvier 1817
Stendhal récupère du Syndrome de Florence qui l'avait frappé la veille :
"Ce soir, assis sur une chaise de paille en avant du café, au milieu de la grande place et vis-à-vis le Palazzo Vecchio, la foule et le froid, fort peu considérables l'un et l'autre, ne m'empêchaient point de voir tout ce qui s'était passé sur cette place. C'est là que vingt fois Florence essaya d'être libre, et que le sang coula pour un constitution impossible à faire marcher. Insensiblement la lune, qui se levait, est venue marquer sur cette place si propre la grande ombre du Palazzo Vecchio, et donner le charme du mystère aux colonnades de la galerie, par dessous lesquelles on aperçoit les maisons éclairées au-delà de L'Arno.
Sept heures ont sonné au béfroi de la tour;..."
Rome, Naples et Florence par M. de Stendhal, édition 1826, p. 109
