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H François CORRÉ

Sieur de Lanriou

Mariages

Notes


Notes sur le décès :

Voir Parlement de Bretagne à Rennes le 09/10/1670 pour les tuteurs ?
FRAD035 1 B 078 > DSCN0370.JPG

Notes sur le mariage :

mariage - 21/07/1642 - Morlaix - Saint-Martin
CORRé, de Lanriou Franciscus [matrii inter scutiferum Franciscum Corré dominum temporalem de Lanriou, parrochia~ de Landeleau diocesis Cornubiensis"
DE RICHART DE KERVEGUEN Isabella [domicillam Isabellam de Richart dominum temporalis de Kerveguen hujus parroã Sancti Martini"
Avec des témoins :
(vénérable ?) Guillelmo Guillerm
- Franciscus Corbell
- Joanne Jouenter~
et de nombreux autres (aliis) ...
Identifiant CGF de l'acte : M-1642-2915103-61295-00328 - (Relevé 'BMS <=1792')
https://recherche.archives.finistere.fr/viewer/series/medias/collections/EDEPOT/1373EDEPOT/1373EDEPOT_002
Morlaix, paroisse Saint Martin, 67/128

@deb
sépulture - 19/09/1646 - Morlaix - Saint-Martin
GUILLERM Guillelmus
Identifiant CGF de l'acte : D-1646-2915103-70968-00989 - (Relevé 'BMS <=1792')
https://recherche.archives.finistere.fr/viewer/series/medias/collections/EDEPOT/1373EDEPOT/1373EDEPOT_003
Vue 58/97
Guillermus Guillerm obiit die 19a mensis 7bris 1646, ejusque corpus sepult~in ecl~ia parochiali sancti Martini.
[signature de :] Aegidius Merer pbre > Gilles Merer



sépulture - 07/02/1648 - Morlaix - Saint-Mathieu
GUILLAUME Guillaume Boutonnier,
Notes : + en tombant de la fenetre, rue haute
Identifiant CGF de l'acte : D-1648-2915101-70967-01217 - (Relevé 'BMS <=1792')


@fin
Sources : Web, CGF / RECIF

Notes de couple :

@deb
CGF / RECIF le 18/08/2009
21/07/1642 Morlaix Saint Martin (Pays : Morlaix ) Mariage
CORRE DE LANRIOU Franciscus, né à Landeleau
DE RICHART DE KERVEGUEN Isabella


Enfants :

24/06/1651 Landeleau (Pays : Châteauneuf ) baptême ou naissance
CORRE Vincent Enfant de François
et de RICHARD Isabelle
Parrain : Ecuyer Laridon Vincent Conseiller Du Roy
Marraine : Dlle Leon Catherine Dame De La Villeneuve
Notes - Le père Escuyer François est Sieur de Lanriou

15/09/1652 Landeleau (Pays : Châteauneuf ) baptême ou naissance
CORRE Allain Robert Enfant de François
et de RICHARD Isabelle
Parrain : Messire De Kerlech Allain Seigneur Du Rusquec Etc Signe
Marraine : Dame De Marbeuff Robine Marquise De La Roche Signe
Notes - Né le dernier dimanche du mois Aout 1648 Le père est Conseiller du Roy les parents sont Sieur et Dame de Larviou Baptisé avec son frère né en 1649 et sa soeur née en 1652

15/09/1652 Landeleau (Pays : Châteauneuf ) baptême ou naissance
CORRE Rennée Ysabelle Enfant de François
et de RICHARD Isabelle
Parrain : Noble De Richard Jan Sieur De Kergonvel Signe
Marraine : Dlle Capitaine Renée Dame De Penaros Femme De Vincent Lharidon Signe
Notes - Née le 15/06 Baptisée avec son frère né en 1648 et sa soeur née en 1649 les parents sont Sieur et Dame de Larviou

15/09/1652 Landeleau (Pays : Châteauneuf ) baptême ou naissance
CORRE Catherine Enfant de François
et de RICHARD Isabelle
Parrain : Messire Langrest Ollivier
Marraine : Dame Moan Catherine Dame Du Stair
Notes - Né la 31/10/1649 la veille de la Toussaint Baptisée avec son frère né en 1648 et sa soeur née en 1652 les parents sont Sieur et Dame de Larviou


http://piquetjm.free.fr/Delaportelaz.pdf

Sa vie mouvementée ( Troïlus de Mesgouëz ) et pleine d'aventures attend encore un biographe. Dés 1550, il
est page de Catherine de Médicis et en devient l'un des favoris. La protection de
cette reine lui vaut tous les honneurs. De son côté il ne lui ménage pas son
dévouement. En 1568, le poste de gouverneur de Morlaix est créé pour lui.
Chevalier de l'Ordre du Roi il préside la Noblesse aux Etats de Nantes en 1574. À
cette époque, il résidait ordinairement au château de Lissait, en Laniscat qui
appartenait à sa femme Claude du Auch(50). L'érection du marquisat de La Roche et
de Coatarmoal date, on le sait, de 1576. En mars 1577 Troï lus de Mesgouez est
autorisé à équiper une flotte pour se rendre à Terre-Neuve et le 3 mars 1778 il en
est nommé le vice-roi. Il était, en 1589, gouverneur de Fougères et accourait au
secours de cette place menacée par Merc oeur, quand il fut fait prisonnier à Sablé.
Ses papiers et ses titres lui furent enlevés. Il ne recouvra la liberté qu'en 1596 et en
profita aussitôt pour essayer de s'emparer de l'Ile d'Ouessant, mais il échoua.
Gouverneur de Saint-Lô et de Carentan en 1597 il obtint l'année suivante de Henri
IV le titre de lieutenant général « pour la conquête des terres du Canada,
Hochelaga, Ile du Sable, La Grande Baie, Labrador et pays adjacents (51). Mais il
n'apparaît pas qu'il traversa de nouveau l'Océan. Il mourut sans enfant vers 1606. Il
s'était marié d'abord à Claude du Juch, puis à Marguerite de Tournemine.
Son marquisat passa donc à sa nièce Anne de Coatanezre épouse en premières
noces de Charles de Kernezne, d'une famille originaire du Bas-Léon, puis en
secondes noces de Jean de Carné, seigneur du dit lieu et de Coatcanton. Elle vivait
encore en 1624 et habitait en Scaër le château de Trévalot, propriété de la famille de
Carné(52). Son fils Charles de Kernezne lui succéda. Marquis de La Roche et de
Coatarmoal, baron de Laz, vicomte du Curru, châtelain de Pennanéac'h,
Languéouez, Keruzas et Kercharles, vicomte de Carentan et de Saint-Lô(53), il était
chevalier de l'ordre du Roi et gentilhomme ordinaire de sa Chambre. II fut nommé
gouverneur de la ville de Quimper et mourut en 1677, laissant au moins quatre
enfants de son mariage avec Robine de Marbeuf, trois fils et une fille.
L'ainé des fils Charles-Robert possèda les mêmes biens et jouit des mérites
honneurs que son père, mais il ne lui survécut que deux ans. Sa femme Marie
Barbier ne lui ayant pas donné d'enfant, sa succession fut recueillie par Charles-
Louis de Kernezne, fils de son frère Jean-François-Antoine. Charles-Louis de
Kernezne, marquis de La Roche épousa Gabrielle de Lescu, mais mourut aussi sans
postérité en 1687. Sa veuve épousa Jean d'Acigné et se retira au château de La
Mancellière en Baguer-Pican(54).
Le marquisat de La Roche fut alors recueilli par Luc de Kernezne, troisième fils de
Charles. Déjà âgé quand il hérita de son neveu, il mourut en 1699 laissant quatre
enfants de son mariage avec Anne-Françoise de Robien: Joseph-Luc, Anne-
Thérèse, Marie-Angélique et Luce-Corentine(55).
Joseph-Luc de Kernezne, marquis de La Roche, né en 1692, fit ses études à Paris
puis revint se fixer à Trévaré, d'où il prit part à la conjuration de la noblesse
bretonne. En janvier 1720 il se rendit à Paris pour solliciter, déclara-t-il plus tard, au
sujet du procès relatif aux prééminences de l'église de Briec, alors pendant au
Conseil du roi. Ses démarches n'aboutirent pas ; il apprit bientôt une nouvelle qui y
coupa court : la Chambre royale établie à Nantes, depuis quelques mois, venait de
rendre contre lui, le 12 janvier 1720, un décret de prise de corps. II gagna donc à
Nantes et le 221 février il fut arrêté « sur le bon plaisir du roi » et confié à la garde
du sieur du Clos, major du château. Le même jour, le conseiller Nicolas-François
Midorge lui fit subir un interrogatoire. A l'en croire, son voyage à Paris n'avait d'autre
but que ses affaires Il y était resté quinze jours seulement, passant tout son temps,
chez les prêtres de l'Oratoire, où il logeait avec son oncle le président de Marbeuf
venu à Paris pour consulter des médecins. Ses relations fort restreintes se bornaient
au prince de Tingry, à la présidente douairière de Marbeuf et aux praticiens et il
n'était question entre eux que des souffrances du malade. Il n'ignorait point (la chose
étant de notoriété publique) que la noblesse de Bretagne avait formé une
association ; mais il n'en connaissait ni le but ni l'organisation. Midorge s'étonna fort
de cette ignorance, l'accusant précisément d'être l'un des trois commissaires de
l'évêché de Quimper chargés de correspondre avec Albéroni et la Cour d'Espagne et
de soutenir le zèle des conjurés ! Le jeune marquis de La Roche répondit n'avoir
jamais rempli ces fonctions ; il nia de même avoir assisté aux réunions tenues dans
les forêts de Lanouée, de Lanveaux et de Pontcallec. Il s'était bien rendu à la
dernière foire de La Martyre, mais pour y acheter des chevaux, il y rencontra
d'autres gentilshommes venus dans le même but et notamment le sieur de
Villeneuve Kersulguen, qu'il avait déjà vu deux fois par hasard à Quimper (56) ; les
autres lui étaient inconnus. Midorge se montra de nouveau surpris. Le marquis de La
Roche, « né gentilhomme avec de gros biens devait s'en faire honneur et connaître
les gentils« hommes de sa province ! » Celui-ci répliqua que le château de Trévaré
était à quatorze lieues de La Martyre et qu'il y vivait très retiré avec sa mère, Ne
connaissant par suite que fort peu les autres inculpés comme Talhouet-Bonamour et
du Groesquer (57), qu'il avait rencontrés quelques fois à Rennes. Du Groesquer était
venu cependant au printemps 1719 lui demander l'hospitalité à Trévaré ; mais il
partit de très grand matin. De même Pontcallec, accompagné de Muzillac (58) avait
dîné chez lui un soir de l'été précédent ; toutefois, pendant ce repas, il n'avait été
rien dit de contraire au service du Roi.
Cet interrogatoire conduit mollement ne fournit aucune charge sérieuse contre le
marquis de La Roche. On semblait lui faire surtout grief de ses relations avec
(54) Chan.. Peyron. Notice historique sur les retraites de Quimper et d'Angers, 17.
(55) Arch. de la Loire-inf., B. 2017 (Comm. du V- du Halgouet).
(56) Marc-Antoine de Kersulguen, sieur de la Boissière, demeurant au manoir de la Boissière, en
Pluguffan
(57) François-Augustin du Groesquer
(58) Propriétaire de Pratulo, en Cléden-Poher.
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Kersulguen, or à ce dernier aucune question ne fut posée touchant ces entrevues !
Etait-ce un dessein ?... On sait l'horrible épilogue de cette triste affaire de Pontcallec
et comment se termina sur la place du Bouffay à Nantes l'un des derniers
soubresauts de vie de la nation bretonne : En exécution de l'arrêt du 26 mars 1720,
Pontcallec, Montlouis, Talhouet-Le Moyne et du Couëdic furent décapités. Seize
fugitifs, dont Talhouet-Bonamour et du Groesquer furent, le lendemain, exécutés en
effigie. Joseph Luc de Kernezne voyait les portes de sa prison s'ouvrir devant lui (59)
Il se retira à Trévaré et mourut vers 1737.
Sa veuve Françoise-Thérèse-Claude-Hélène de Lescouet beaucoup plus jeune que
lui (elle était née vers 1716) lui survécut de longues années. Fidèle -à sa mémoire,
elle se mêle activement à l'affaire, de Bretagne, qui, sous le gouvernement du duc
d'Aiguillon, divisa le Parlement et souleva la province. Tant au château du Bochet,
en Bourg-des-Comptes, qu'à Paris, elle lutte contre le pouvoir royal représenté par le
duc d'Aiguillon. Comme elle entretenait de Paris une correspondance suivie avec
Rennes, on l'emprisonna pour la faire cesser(60).
Le 25 juin 1765 en exécution des ordres du roi, Miché de Rochebrune, commissaire
au Châtelet, accompagné de l'inspecteur de police Buhot se transporta à dix heures
et demie du soir, rue des Grands-Augustins où demeurait la marquise de La Roche.
Ses papiers furent mis sous scellés. Ils ne laissaient aucun doute sur ses opinions
(61) elle fut le soir même conduite à la Bastille. Son état de santé et les attaques de
gravelle, auxquelles elle était sujette, lui rendirent son incarcération particulièrement
pénible. « Si les personnes « qui ont la bonté de s'intéresser à moi, écrivait-elle le 9
juillet, connaissaient l'état où je suis, elles redoubleraient leurs « instances ; mais on
ne sait rien de ce qui se passe ici et j'y « mourrais, sans qu'on en fût informé... Je ne
crois pas, ajoutait-elle, que les fautes que j'ai commises ne soient pas très expiées
par quinze jours de Bastille ». On la laissait bien sortir dans une cour, mais qui était
encombrée de matériaux et surplombée de dangereux échafaudages. On lui prêtait
des livres, maï s quels livres ! (62) De plus elle avait mille difficultés à obtenir du linge
de rechange et sa femme de chambre, dont les soins lui étaient si nécessaires, lui
fut enlevée. A la fin de juillet, sans doute avec l'espoir d'une prochaine libération, sa
santé s'améliora. Le séjour de la Bastille lui demeurait aussi odieux et elle multipliait
ses lettres pour réclamer son élargissement. Le 10 septembre elle fut enfin prévenue
qu'elle allait être exilée à Moulins et le 19, de bon matin, elle montait dans une
berline attelée de six chevaux, qui prenait la route du Bourbonnais, précédée de
deux domestiques à francs étriers. Au bout de quatre jours 'de voyage, la marquise
de La Roche arrivait à Moulins et se présentait devant le maire, qui lui délivrait un
certificat de présence (63).
Du Bourbonnais revenons en Bretagne. Les trois belles-s oeurs de la marquise
douairière de La Roche étaient mortes depuis bien des années. La plus jeune Luce-
Corentine de Kernezne, demoiselle du Curru, s'était consacrée aux oeuvres de piété
et de dévotion. Elle avait fondé une mission qui devait se donner tous les dix ans
(59) Bibliothèque de l'Arsenal. Arch. de la Bastille, cartons 40.685 et 90.687. (v) B. Poquet. Le duc d'Aiguillon et
La Chalotais.
(60) B. Poquet. Le duc d'Aiguillon et La Chalotais.
(61) Rennes 23 février 1753 : a Mille remerciements, Madame, de la chanté son que vous avez vu la
bonté de m'envoyer ; elle est charmante et fait fortune ici. Vous êtes le seul soulagement à nos
maux. »
(62) Les 14°, et 15° volumes des voyages de l'abbé Prévost et les voyages de l'amiral Xanton.
(63) Bibl. de l'Arsenal. Arch. de la Bastille, carton 10685 et 10687
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alternativement à Laz et à Milizac par les Jésuites de Quimper. La suppression
momentanée de cet ordre fit disparaître cette fondation. Mais, délaissant la Basse
Bretagne, Luce de Kernezne, s'était retirée à Rennes, dans la communauté de Saint
yves (64) et était morte en 1743. Sa s oeur Marie-Angélique, dame de Coatarmoal,
mourut vers la même époque(65). Quant à Anne-Thérèse, l'aînée des filles de Luc de
Kernezne, elle s'était d'abord fixée à Rennes, puis à Paris, où elle mourut sans
alliance en 1759. En 1737 elle avait hérité, après la mort de son frère Joseph-Luc,
du marquisat de La Roche.
Sa succession fut recueillie par Marie- Aude-Jacquette du Châtel, veuve de Hugues-
Humbert Ruchel de La Bédoyère.
Elle résida peu à Trévaré, mais eut à cause de son sénéchal des démêlés avec ses
vassaux de Laz. Il fut, parait-il, question au Conseil du roi d'exiler les habitants de
cette paroisse et de les remplacer par des Canadiens.
La comtesse de La Bédoyère mourut en 1768. Sa fille Jeanne-Charlotte, de son
mariage avec Thomas Scholastique du Bot du Grégo, avait un fils Charles-h'rançois-
Jules, qui au décès de son aï eule devint marquis de La Roche, il habita Le Grégo,
Trévaré et Quimper, où il faisait partie de la Loge Maçonnique. Il mourut à Trévaré le
23 mai 1812. Sa fille Louise-Exupère-Charlotte du Bot du Grégo, issue de son union
avec Jeanne -Françoise-Vincente-Thomas de La Caunelave, épousa en premières
noces Antoine-Louis-Henri d'Amphernet de Pontbellanger, qui succomba dans les
guerres de la Chouannerie, puis le général Michel-Louis-Joseph Bonté. Elle mourut
au château de Trévaré le 297 janvier 1926, laissant un fils, né en 1788, Charles-
Félix de Pontbellanger. Celui-ci ne survécut que quelques mois à sa mère (66).
L'aîné de ses enfants, Michel de Pontbellanger, recueillit dans son lot ce qui
subsistait, après la Révolution, de l'ancienne baronnie de Laz, groupé autour de
Trévaré. Mais ces biens ne tardèrent pas à passer par acquêt dans la famille
Monjaret de Kerjégu.
Le château de Trévaré reconstruit récemment apporte une vie nouvelle dans ces

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